A propos | Histoire de l'UADC
Histoire de l'UADC
La tenue du 02 au 06 octobre 1967 à Cotonou de la première rencontre panafricaine sur la problématique de la formation coopérative en Afrique, organisée par les syndicats de onze pays à savoir : le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Gabon, le Niger, la République Démocratique du Congo (RDC), le Sénégal, le Tchad, le Togo, et appuyée par le Centre Afro-Américain du Travail (CAAT) a donné naissance au Centre Panafricain de Formation Coopérative (CPFC).
A cette époque, bien que les syndicalistes et les coopérateurs aient été à la base de l’initiative, des représentants des gouvernements furent associés à l’initiative. D’où cette base tripartite de représentation des principaux acteurs de la Conférence Panafricaine Coopérative qu’on devra garder à l’esprit pour une meilleure compréhension de l’évolution des organes qui régissent le Centre Panafricain de Formation Coopérative (CPFC). Toutefois de nos jours, les syndicats ne font plus partie du Conseil d’Administration.
Dès la création du CPFC en 1967, les promoteurs le placèrent sous le parrainage du Centre Afro-Américain du Travail qui accepta d’en assurer le financement et la Direction sur cinq ans. Après le retrait des américains en 1973, le Centre demeura quatre années sans parrain, sans base juridique et sans moyens de fonctionnement.
La tenue de la deuxième Conférence Panafricaine Coopérative (CPC) en 1976, permit aux Ministres chargés de l’action coopérative de donner une existence officielle au Centre Panafricain de Formation Coopérative (CPFC).
Dès lors, la Conférence, organisée tous les deux ans, apparut comme un cadre de concertation, entre les ministres en charge du développement coopératif dans les pays francophones d’Afrique.
Le CPFC, créé à l’origine pour organiser des cours de perfectionnement ou de recyclage de un (01) à trois (03) mois, à l’intention des agents provenant des secteurs coopératifs des pays membres de la CPC, s’est progressivement ouvert à l’ensemble de la sous-région et au continent africain.
De même, en 1980, l’option d’un programme de formation de cadres supérieurs en action coopérative fut envisagée suite à une mission de consultation de la FAO.
En 1984, l’Agence Canadienne pour le Développement International accepta d’appuyer l’implantation de ce programme au CPFC et chargea l’Institut de Recherche et d’Enseignement pour les Coopératives de l’Université de Sherbrooke (IRECUS) d’en assurer l’ingénierie et la mise en œuvre.
Cette mise en œuvre fut effective à partir de septembre 1985. Depuis lors, les activités du CPFC se sont diversifiées et ont conduit à sa restructuration en Institut Supérieur Panafricain d’Economie Coopérative (ISPEC) et à la révision en 1993, de la Convention du 12 mars 1976.
La 15ème Session ordinaire de la Conférence Panafricaine Coopérative (CPC) qui a réuni, les 23, 24 et 25 juillet 2008 à Brazzaville au CONGO, les Ministres des pays africains francophones en charge de l’action coopérative, les acteurs du mouvement coopératif et les partenaires au développement, et la 26 ème Session du Conseil d’Administration de la CPC/ISPEC tenue à Lomé au TOGO, les 08 et 09 décembre 2008 ont conduit à une importante transformation de l’Institut Supérieur Panafricain d’Economie Coopérative (ISPEC).
En effet, la nouvelle Constitution de la CPC adoptée à Brazzaville stipule que l’établissement de formation jusqu’ici dénommé Institut Supérieur Panafricain d’Economie Coopérative prend désormais l’appellation de « Université Africaine de Développement Coopératif » (UADC). L’Université Africaine de Développement Coopératif (UADC) est un Etablissement public interétatique, doté de la personnalité juridique et de l’autonomie financière.